La musique du sang

Auteurs : Greg Bear | Paru en : 2011 | Pages : 416 (Poche) | Prix : 6€90 | Éditions : Livre de Poche Jeunesse

LaMusiqueDuSang“Parce qu’il a mené des recherches secrètes sur les bio-chips, des ordinateurs biologiques vivants de la taille d’une cellule, Vergil Ulam, jeune et brillant généticien, est renvoyé de son laboratoire. Pour sauver le produit de son travail, il s’injecte les précieuses cellules, croyant pouvoir facilement les récupérer. Mais celles-ci se multiplient, pervertissent peu à peu leurs congénères saines, finissent par remodeler tout son organisme. Et l’inquiétude naît quand il se rend compte que cette maladie intelligente se transmet à une vitesse fulgurante. Les Etats-Unis, et bientôt la planète entière, vont vivre une apocalypse inédite. A la fois spéculation scientifique aux potentialités effrayantes et roman catastrophe dans la droite lignée de ceux de Stephen King, La musique du sang développe le thème de la nouvelle  » Le chant des leucocytes « , lauréate des prix Hugo et Nebula, les deux plus hautes distinctions de la science-fiction mondiale.”


Mon avis

J’ai acheté ce livre il y a plus d’un an, grâce à un avis plutôt positif sur Amazon. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Et bien, quelle belle surprise !

Le livre commence avec une histoire relativement classique de SF sur des recherches scientifiques qui se voient arrêter par le patron du scientifique pour diverses raisons. Que fait le scientifique, Vergil Ulam ? Là c’est prévisible, il se les injecte dans son sang…

Jusque là, rien de bien nouveau. Mais bientôt, au fil des pages qui commencent à défiler presque toute seule tant on est pris dans l’histoire, on va découvrir un nouveau monde de Science-Fiction lié à l’expérience de Vergil Ulam.
En fin de compte, il se rend compte que son expérience tourne au désastre car il a créé une maladie intelligente hautement contagieuse qui tourne en pandémie !

Au premier abord, le personnage de Vergil Ulam peut paraitre banal, mais en fait, plus on avance dans l’histoire et plus on se rend compte qu’il est finalement très intéressant. Puis vers le milieu du livre, un nouveau personnage principal prend le relais de Vergil Ulam avec des description tout aussi innovante de ce nouveau monde émergeant.

Je ne saurais vraiment traduire ce que j’ai ressenti en lisant ce livre… Il faut le lire pour s’en rendre compte par soi-même. Pour ceux qui auront été convaincu de sa lecture (peut être grâce à moi Clignement d'œil), la première impression sur les premiers chapitres ne traduit pas ce que vous lirez plus loin. Je pense que ces 1ers chapitres sont nécessaires pour introduire la suite sans en gâcher me plaisir.

Je suis resté relativement vague dans ce qui précède volontairement, afin de ne pas révéler certaines choses qui selon moi est capital de découvrir tout seul en lisant le roman. Sachez toutefois que dans tout ce roman figure de très nombreuses références de biologie cellulaire , de nanotechnologie et de génétique. Ce n’est pas un problème je pense, car tout se comprend assez facilement.

Ce roman montre les dangers des nanotechnologies mal encadrées, et ce révèle finalement presque réel dans les implications que cela pourrait avoir sur l’espèce humaine.

 

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été plus que conquis par ce roman. J’aime cet auteur (Greg Bear) depuis que j’ai lu L’Echelle de Darwin, puis Les enfants de Darwin qui m’ont laissé également un très bon souvenir (dans ceux-ci on parle encore de biologie), et surtout depuis la trilogie de l’Hexamone : Eon, Eternité, et Héritage livres qu’il faudrait que je chronique tant ils m’ont marqué et plu.

Publié le juin 21, 2012, dans Science fiction, et tagué . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Oula!!!!! Celui a l’air top! Et ta chronique motivante! Ajouté cash à ma wish list! Merci ^^

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